Belle surprise que ce biopic consacré au «  canadien errant » dessiné et scénarisé par Philippe Girard avec une préface Mischka Assayas.

Construit en flashback au moment des dernires instants du chanteur l’ouvrage montre comment il a su construire sa légende dans son pays natal le Canada puis dans le monde entier qu’il arepnta avec sa valise tel le « juif errant » du talmud

Leonard Cohen (1934-2016) a marqué la musique du XXe siècle par la beauté de ses compositions et la profondeur zen de ses textes inspirés de sa vie amoureuse.

On traverse avec plaisir la vie d’un artiste remarquable, avec ses coups de génie (le morceau « Hallelujah », dont les reprises ont parfois éclipsé l’original) et ses coups du sort (la perte des droits de « Suzanne », les manœuvres d’agents indélicats…), croisant au passage Janis Joplin, Lou Reed ou Phil Spector ( que l’on retrouve à la fin dans une double galerie de portraits très pédagogique )

L’ auteur a la bonne idée de réutilise certains passages des chansons pour ses dialogues .

Le découpage est classique mais certaines cases ( celles sur l’enfance et la neige ) font écho à la poésie nostalgique de l’auteur compositeur interprète. Trés habilement des cases deviennent clichés de photo prises par l’amante de moment ou plans d’un clip vidéo…

On saisit encore mieux l’importance de Cohen dans notre histoire : lui qui a su le mieux incarner l’esprit de notre temps troublé tout en lui redonnant une part de futilité et de beauté

Merci à Philippe Giard d’avoir su tradutire ce fabuleux destin en images qui méritent d’être lues avec la musique de Cohen ( amis peuvent aussi s’en passer …

https://www.casterman.com/Bande-dessinee/Catalogue/albums/leonard-cohen