Voila le 4éme volet d’une dystopie steampunk pour tous : le château des étoiles nous émerveille encore par son ambition : pas moins que le conquête de Mars qui rapelle l’univers de Jules Vernes et lorgne parfois du côté des mangas de Myazaki et son Château dans le ciel …
Cette sortie est concomitante d’une exposition sténographiée à la Galerie Maghen reprise de l’exposition du Festival d’ Angoulême 2017
La réalisation à l’ aquarelle est toujours aussi intéressante , elle ajoute une touche de poésie à une histoire qui pourrait être un peu noire par moment dans un contexte de guerre mondiale
On préférera l’ édition grand format avec son cahier graphique et son vrai faux carnet de voyage signé Ernst Haekel , manquent encore les chroniques rédigées par Alex Nicolavitch pour la version journal publièe avant l’ album en 4 épisodes …
Les personnages sont attachants sans être mièvres , ils rencontrent des ET très originaux , ici pas d’ angélisme mais une vraie rencontre avec un enjeu majeur qui fait écho à notre actualité écologique : la recherche d’une énergie libre gratuite et illimitée : l’ ether 5éme élément mythique des Pythagoriciens qu’ Einstein avait trop vite écarté de sa cosmologie : Alex Alice nous rappelle bien à propos que comme le disaient les rose croix et les alchimistes du 17éme siècle : il n’y pas d’espace vide….