Après avoir revisité deux mythes modernes ( Dracula et Frankenstein ) Georges Bess et son épouse s’attaquent à un monument de la littérature à plusieurs niveaux de lecture. 

L’ouvrage se découpe en 22 livres introduits par une page de garde emblématique et enluminée : le traitement en noir et blanc clair obscur donne toute sa profondeur au récit bien loin des mièvreries d’autres adaptions : le roman retrouve alors tout son sous texte alchimique implicite, combat entre la lumière et les ténèbres au sein de chaque protagoniste .

L ‘histoire est connue : dans le Paris du XVe siècle, une jeune et superbe gitane appelée Esméralda danse sur le parvis de Notre Dame. Sa beauté bouleverse l’archidiacre de Notre-Dame, Claude Frollo, qui tente de l’enlever avec l’aide de son sonneur de cloches, le malformé Quasimodo. Esmeralda est sauvée par une escouade d’archers, commandée par le capitaine de la garde Phoebus  dont elle tombe amoureuse mais Frollo n’entend pas les laisser ensemble , bientôt diffamée et torturée elle trouvera dans Quasimodo le plus sur des alliés …

La postface est une profession de foi salutaire des auteurs qui ont bien saisi tout l’aspect contestataire de l’oeuvre d’ Hugo qui dénonce l’occultisme pratiqué par l’ Eglise hypocrite et lui renvoie dos à dois l’anarchisme de la cour des miracles : oui les prédateurs et l’injustice régnent encore , mais ils sont l’essence de ce bas monde dont seul l’amour pourra nous délivrer …

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