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Au Théâtre de l’Oriflamme 16 h00
Texte et mise en scène Sébastien Bizeau Inspiré de ‘’ Électre’’ de Jean Giraudoux
Cette pièce semble dédiée à ceux qui ne s’aiment pas, malgré tous leurs efforts, au sein d’une Famille.
Heureux les orphelins est aussi la pièce sur les non-dits, les secrets d’état qui vous empoisonnent, consciemment et inconsciemment.
Cette pièce vénéneuse a plusieurs niveaux.
Ce qui se passe dans la Famille :
– on ne sait toujours pas vraiment si le père, restaurateur a été tué ou simplement poussé au suicide pour une question d’étoiles dans un Guide .
advient aussi au niveau suicidaire de l’état :
Au niveau du Pouvoir :
Comment dire qu’on renonce à ses engagements (sur le glyphosate) face à la réalité du Pouvoir ?
Pour ne pas devenir fou, on va créer une langue, nommée depuis Orwel « La Novlangue ».
Celle-ci se retrouve dans les éléments dit « de langage », dans les déclarations « Mac Kinsey» d’aujourd’hui .
Cela apparait aussi dans la codification croissante des rapport humains :
La religion évacue la mort, la psychologie le sens.
Tout cela au service d’un intérêt supérieur, bien entendu…
Bref, faut-il préférer un mauvais consensus à une vérité qui déplait ?
Courage, la novlangue est là.
Il ne se passe rien. Il ne se passera rien.
Les étoiles continuent à briller au firmament.
Ça marche !
Cette pièce satirique est un thriller implacable, laissant les faibles
sur le bord des chemins mais inclinant au choix douloureux de la vérité.
Pour UltraZoneTV. Patrick Lerond